Avec les progrès de la médecine moderne, ainsi que l’amélioration des conditions de vie, l’espérance de vie des Français a atteint des sommets au 20e siècle. Cela a causé un vieillissement de la population et des problèmes liés à une alimentation trop riche et grasse, entrainant une multiplication des accidents cardiovasculaires. Pour augmenter le taux de survie des personnes victimes de tels accidents, il faut pouvoir leur administrer les premiers secours dans un temps très court. Pour pallier cette situation la loi » défibrillateur cardiaque du 29 juin 2018 impose aux établissements recevant du public de s’équiper de défibrillateurs automatisés externes ou DAE. Cela implique également d’en assurer la maintenance et le bon fonctionnement. Voilà ce que vous devez savoir si vous êtes concernés par mesure.
Quelle conduite adopter une fois le matériel installé ?
Une fois votre structure équipée d’un défibrillateur, il est impératif que le personnel soit formé familiarisé à son utilisation ? Vous devrez d’ailleurs nommer un responsable pour sa surveillance. Vous devrez également tenir scrupuleusement un registre de maintenance et le conserver pendant cinq ans. Vous devrez d’ailleurs faire appel à une société habilitée en maintenance défibrillateur. Veillez également à positionner votre DAE dans un endroit ou tout le monde peut le voir et qu’il soit aisément accessible. Attention également à la température ! Si vous l’installez en extérieur, votre dispositif devra être équipé d’un coffret chauffant et devra être protégé du soleil en étant placé à l’ombre, pour être précis les températures négatives et supérieures à 40 degrés compromettront l’intégrité de l’appareil. Les exploitants de DAE doivent également communiquer le lieu d’implantation ainsi que l’accessibilité territoriale de leur parc. Un fichier national n’existant pas encore à ce jour vous pouvez l’enregistrer sur le site de l’association Arlod. Enfin, il est important de procéder à des contrôles fréquents de son état extérieur. Pensez tout particulièrement à vérifier les accessoires et leur date de péremption. Les voyants de contrôle doivent clignoter en vert, attention, leur nombre varie en fonction des modèles.
En règle générale les recommandations du fabricant doivent être suivies méticuleusement. Si vous constatez un dysfonctionnement, pouvant avoir ou ayant eu une conséquence sur l’état de santé de la personne secourue ou celle d’un utilisateur, vous devez le mentionner auprès de l’Agence Nationale des Médicaments et produits de santé (ANSM). De plus, il est fortement recommandé de le faire contrôler par un technicien agrée qui effectuera une maintenance préventive.
Toutes ces procédures qui peuvent paraitre lourdes et difficiles à appréhender sont essentielles, car leur mise en application peut permettre de sauver de précieuses vies. Elles contribuent également à améliorer l’accessibilité des structures recevant du public en rassurant nos anciens et les personnes fragiles. Ainsi vous et vos collaborateurs prendrez votre part dans la solidarité collective. Devoir utiliser ce genre de matériel médical ne s’improvise pas et il peut paraitre compliqué de s’y retrouver et d’être sûr de bien l’utiliser. N’hésitez pas à prendre contact avec un professionnel du secteur ou a une association spécialisée qui vous accompagneront dans vos démarches.
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