Comment differencier un chiropracteur d’un osteopathe ?

Aujourd’hui en France, de plus en plus de personnes ont recours à la médecine douce pour soulager divers troubles de santé. La chiropraxie et l’ostéopathie, deux pratiques de cette médecine, sont d’ailleurs très réputées. Mais, même si elles peuvent sembler pareilles, dans la pratique et d’un point de vue légal, elles sont très différentes. Découvrez dans le présent article, comment différencier un chiropracteur d’un ostéopathe.

Une formation pas du tout la même

La plus grande différence existante entre un praticien de chiropraxie et celui d’ostéopathie réside dans leur formation. Le premier peut se permettre de faire un diagnostic, de prendre en charge toutes maladies neurologiques, musculaires et même squelettiques. Tout cela sans pour autant avoir besoin d’un avis médical. Par contre, pour un ostéopathe, un certificat du médecin est nécessaire. Aussi, pendant que l’ostéopathe n’utilise que la main pendant ses séances de thérapie, le chiropracteur peut avoir recours à d’autres instruments. On peut donc en déduire que, certains actes sont autorisés pour les praticiens de la chiropraxie, alors qu’ils sont interdits pour les ostéopathes.

Les troubles et les douleurs soulagées par les deux pratiques

Afin de savoir qui consulter du chiropracteur ou de l’ostéopathe, il faudrait mieux commencer à connaître les troubles ou affections soignés par chacun. Ainsi, pour toutes les pathologies liées à l’appareil locomoteur, il est recommandé de recourir à la chiropraxie. Ses thérapies vont permettre  de soulager les douleurs lombaires, les troubles neurologiques et aussi les douleurs articulaires. Par contre, quand on est aux prises avec les règles douloureuses, les reflux gastriques et l’insomnie, des séances d’ostéopathie ne seront que les bienvenus. Cependant, certains troubles musculo-squelettiques peuvent également être pris en charge par un ostéopathe. Il est important de notifier qu’avant toute séance chez ce dernier, il est important d’avoir un avis médical. À moins bien sûr, que cela ne soit à titre préventif.